Jour 8

Réveil tranquille. Œufs arepas et reste de guacamole au petit-déj. Lecture des "Dépossédés" de Ursula K. Le Guin.
Pitch du livre : Sur la planète Anarres, la vie est dure. Tout le monde travaille dans la poussière d’une planète aride et inhospitalière. Malgré les conditions difficiles (mais sûrement grâce à elles), les habitants s’organisent en un système anarchiste et solidaire basée sur la libre participation et l’égale répartition des fruits du labeur de tous.
Au même moment, sur Urras, une planète voisine d’Anarres, la situation est bien différente et l’abondance de ressources contrastent avec sa répartition capitaliste et profondément inégale.
Nous suivons Shevek, scientifique d’Anarres, qui décide de faire ce que personne n’a fait avant lui : se rendre sur Urras pour ouvrir et partager ses percées scientifiques sur une théorie temporelle générale à la planète voisine et à sa communauté scientifique.

Sous tendus une variété de thèmes, tels que l’organisation politique, les limites de l’acceptabilité d’un système, les notions d’équité et de justice, les logiques inscrites au plus profond des individus et la difficulté de les remettre en question. Le tout sur fond de science-fiction où les théories temporelles titillent constamment notre entendement sur le possible et le concevable.
La langue d’Ursula K Le Guin est pleine de poésie et simplicité, et la force de ses remises en questions n’a pas pris une ride (le livre a été publié en 1974).
Un regard hors du livre et je vois la canne à pêche se tordre. Je bondis mais, trop tard : la pression était trop grande et la canne à pêche s'est cassée. Un fou de bassan (est-ce le même qu'hier ?) est perché sur la coursive.
On navigue, on vogue, on plane.
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